0805217/01/1973POITIERS
Cette question est souvent posée aux militants CGC et l’Union départementale de la Vienne, nous communique son point de vue à ce sujet...
« Hélas, non, la grève n’est plus dissuasive, elle reste bien entendu le moyen ultime, mais trop souvent elle devient le seul moyen pour le personnel d’encadrement de se faire écouter ».
« Dans les dernières semaines de 1972, les cadres de l’Assurance, de la métallurgie, les médecins salariés, ont été contraints de cesser le travail : le temps du « Cadre bon garçon » est peut-être révolu... le temps du « Cadre bon pigeon » l’est à coup sûr.
« Dans l’Assurance la CGC, veut obtenir une véritable discussion des salaires ; nombreux sont les personnels de notre département pour lesquels l’augmentation 1972 a été inférieure à 3 pour cent.
« Pour les médecins salariés, la grève a été déclenchée à cause d’une situation matérielle déplorable. En maintenant au débutant un salaire mensuel dérisoire on crée un facteur de déconsidération préjudiciable dans ses conséquences à la santé publique.
Dans la métallurgie ira-t-on jusqu’à la grève générale pour être non seulement écouté mais entendu par les employeurs qui ne sont pas convaincus après 4 ans de discussion de la nécessité de signer des conventions collectives pour les agents de maîtrise, les techniciens et les dessinateurs, c’est-à-dire, les cadres moyens.
« La CGC marquera sans défaillance, en 1973, comme elle l’a fait en 1972, sa volonté de faire respecter tous les cadres.
« Une prochaine journée départementale de manifestations est d’ailleurs prévue pour que les personnels d’encadrement puissent exprimer publiquement leurs aspirations légitimes. Les sympathisants seront invités également à serrer les rangs, ils ne peuvent rester isolés ».
le 28/12/2022 à 13:53
Source : Centre Presse
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