CGT

Se connecter

Un industriel nous confirme son intérêt pour l’affaire

L’affaire de « La Française des Viandes » a connu hier une nouvelle évolution. Une réunion a regroupé les membres du personnel qui sont venus consulter le maire de Vivonne.

De cette réunion il ressort que devant ce risque de ne pas être payés, les ouvriers ont décidé d’organiser un piquet de surveillance devant les entrepôts frigorifiques, car il semblerait qu’un stock important de viandes s’y trouve entreposé. « Dans ce cas, il convient de conserver ces viandes à Vivonne comme « caution » des salaires actuellement impayés », disent les ouvriers.

D’autre part, nous sommes entrés en communication téléphonique avec l’industriel qui s’intéresse à la reprise de cette affaire.

Il nous a confirmé qu’il avait engagé des pourparlers avec l’administration provisoire de la société, mais pour les mêmes raisons que nous avons exposées hier, il nous a demandé de ne pas révéler son nom tout en précisant qu’il s’intéressait très sérieusement à cette entreprise poitevine. Bien des questions restent toutefois à résoudre.

De toutes façons nous serons fixés sous huitaine. Quant aux employés licenciés et leur famille, ils attendent la suite de cette affaire avec l’inquiétude que l’on imagine.