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Mais l’action sera reprise lundi

Hier, en fin de soirée les membres licenciés du personnel de la Française des Viandes à Vivonne ont reçu un chèque du montant de leur salaire de janvier et des congés payés dus, au prorata des mois de présence.

C’est au terme d’une ultime négociation que le personnel a accepté les propositions de l’administrateur. Ils ont renoncé à exiger les autres sommes qui leur sont dues comme les indemnités de licenciement ou les primes d'ancienneté pour des raisons diverses dont la plus importante est assurément le maintien de la sécurité de l’emploi.

- « Nous avons accepté une partie des propositions de l’administrateur pour mettre fin à une pression qui nous menaçait : celle du dépôt de bilan ».

Cette paye correspondait en fait aux 19 journées de travail de janvier et à 13 journées du mois de préavis de licenciement. Les ouvriers vont donc s’employer dès le début de la semaine à poursuivre leurs revendications afin d’obtenir l’intégralité de ce qui leur est dû.

Tout a commencé hier matin dans le bureau de l’Inspecteur des lois sociales en agriculture.

Me Zecchini, fondé de pouvoirs de l’administrateur a eu une longue entrevue avec l’inspecteur avant qu’une délégation du personnel soit admise. Comme chacune des deux parties est restée sur ses positions le rôle de médiateur s’est trouvé limité à un constat de non accord.

C’est un peu plus tard, vers la mi-journée, qu’à la suite de nouvelles réunions, le personnel, après un échange de vues, devait finalement accepter les conditions de l’administrateur, que nous relatons plus haut.

- « Il ne se passera rien samedi, mais nous reprendrons dès lundi notre action afin d’obtenir satisfaction », nous a dit l’un des délégués du personnel.

M. Bréchoire : « Je suis intéressé »

Pendant ce temps, on recherche toujours l’industriel capable de reprendre l’affaire.

Sur les lieux il nous a été possible de rencontrer M. Bréchoire.
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