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0809107/03/1973POITIERS

LES SALAIRES DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS

L’Union régionale de la Construction et du Bois CFDT communique :

Un accord paritaire de salaires vient d’être conclu pour les ouvriers du Bâtiment et des Travaux Publics de la région Poitou-Charentes.

Au terme de cet accord, le barème des salaires horaires minima est le suivant : (1er tarif : au 1-2-1973 ; 2: au 1-5-1973 ; 3e ; au 1-9-1973).
OM     4.65      4,65    4,65
OS 1   4.80     4.86    4,92
OS 2   5,00     5,06    5,12
OS 3   5,15     5,25   5,40
OQ 1   5,40    5,55   5,70
OQ 2   5,70    5,86   6,02
OQ 3   6,17    6,32   6,47
OHQ   6,50    6,75   7,00
CE 1,  6,82    7,08   7,35
CE 2   7,31    7,59   7,87

Le salaire réel de l’ouvrier manœuvre en 1973 ne sera pas inférieur au SMIC, majoré de 5 centimes. Pour la Charente, la Charente-Maritime et la Vienne l’indemnité de panier est fixée pour 1973, à 7,00 francs. Pour les Deux-Sèvres, elle est à 7,20 à dater du 1erfévrier 1973 ; à 7,29 à dater du 1ermai 1973 et à 7,38 à dater du 1er septembre 1973. Bien que cet accord soit un premier résultat de l’action des organisations syndicales ouvrières et des travailleurs, l’Union régionale CFDT n’a pas voulu le signer sans l’avis de ses sections d’entreprises.
- Parce que les patrons refusent de signer un accord sur les salaires réels ;
- Parce qu’ils refusent de payer le coefficient 100 au SMIC (il est injuste de verser un salaire avoisinant le SMIC à un manœuvre. La profession ne sera jamais revalorisée avec les grilles de salaires actuelles. Les plus défavorisés OS et manœuvres, ont les plus petites augmentations).
- Parce qu’il ne faut pas qu’ils reprennent d’une main le peu qu’ils donnent de l’autre, ce qui arriverait si leur projet de convention collective entrait en vigueur.

D’ores et déjà l’Union régionale CFDT appelle tous les travailleurs du Bâtiment et des Travaux Publics de Poitou-Charentes à mener l’action dans les entreprises pour obtenir dès maintenant une augmentation des salaires réels identique à celle accordée aux salaires minima, l’aboutissement des revendications ci-dessus définies, le minimum garanti à 1 000 fr pour 40 heures de travail par semaine et la retraite à 60 ans.

 

 

le 29/12/2022 à 11:18

Source : Centre Presse

bâtiment, négociations, région, salaires

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