CGT

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On nous communique :

Les travailleurs de chez Bléreau-Peg sont en grève depuis le 9 avril. Face à leurs revendications de 0,50 F uniforme et le rattrapage sur la région parisienne ; la seule réponse de la direction, c’est la dérobade au mépris des travailleurs.

Chez Royco, les travailleurs, eux aussi sont en grève depuis 2 semaines ; là encore, la direction n’a aucune proposition sérieuse.

A la Socotra après l’annonce de 41 licenciements par le patron, les travailleuses en menant une lutte unie et résolue ont réussi à les faire annuler.

Chez Biro, un débrayage a eu lieu dans l’après-midi du 20 avril, sur les problèmes de salaires et classifications. « Le développement actuel des luttes dans le châtelleraudais est significatif du climat actuel, de même que les luttes chez Renault, Saviem, Peugeot, entre-autres.

Ces autres démontrent le mécontentement grandissant des travailleurs devant l’attitude répressive du Patronat et du Gouvernement qui portent l’entière responsabilité des conflits en cours.

Leur intransigeance face aux revendications des travailleurs est semblable à l’attitude du gouvernement qui, face aux lycéens et étudiants qui luttent pour le rétablissement et l’extension des sursis n’a qu’une seule réponse : la répression et les menaces.

« Les luttes actuelles sont la réponse des travailleurs à l’exploitation dont ils sont victimes, alors qu’ils sont obligés de survivre avec des salaires de misère, dans des conditions de vie et de travail insoutenables. Ils expriment dans leur combat leur dégoût du monde dans lequel ils vivent et leurs espoirs d’une société nouvelle.

Il est nécessaire, maintenant de développer la lutte à tous les niveaux. C’est pourquoi, l’UL CFDT du Châtelleraudais appelle tous les travailleurs dans l’unité, avec leurs sections syndicales, à poser leurs revendications et à déterminer ensemble les méthodes d’action pour les faire aboutir ».