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Mais un service minimum est assuré

Le Syndicat CGT du Centre psychiatrique de la Vienne (*) et le Centre Hospitalier régional de Poitiers avait lancé un mot d’ordre de grève de 24 heures pour l’amélioration de la situation de toutes les catégories de personnel en cause, ainsi que pour la défense de la notion d’hôpital public.

Ce mot d’ordre fut largement suivi, le service de sécurité et de soins minimum (régime du dimanche) étant seulement assuré.

La journée d’action a été marquée par une réunion d’information dans le local syndical de la Milétrie le matin, par un rassemblement et un meeting en début d’après-midi, suivi d’une manifestation en ville avec dépôt de motions à la Direction départementale de l’action sanitaire et sociale et à la Préfecture.

Cette journée de grève est le prolongement de la semaine d’action nationale du 14 au 18 mai derniers qui demandait : l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation du salaire minimum, des reclassements catégoriels, l’application des 40 heures, la crèche hospitalière, la retraite à 55 ans pour tous, l’augmentation des effectifs, la mise en place d’une véritable formation professionnelle, l’exercice des droits syndicaux...

Mouvement reconduit aujourd’hui

Par ailleurs, les Syndicats nous ont remis le communiqué suivant dans lequel ils expliquent pourquoi ils reconduisent la grève :

« Les personnels du CPV en grève le 14 juin à l’appel de la CGT ont décidé à l’unanimité au cours du meeting qui a eu lieu à 14 h., de reconduire la grève pour une durée de 24 h.

En effet, les personnels du CPV ont massivement approuvé par leurs signatures, la plateforme revendicative présentée par les syndicats CGT et FO.

Cette plate-forme revendicative reste la même avec, en plus le mécontentement des personnels en ce qui concerne la répartition de la prime de service au titre de l'année 1972 ».

(*) Le centre psychiatrique de la Vienne représente environ 900 personnes (soignants, aides-soignants, agents hospitaliers, service du personnel, service administratif, services généraux des ateliers). Ce personnel se répartit entre le centre de la Milétrie. du camp de Châlons et des ateliers de l’ESSOR.

Photo : Le personnel hospitalier manifeste devant la préfecture