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A l’issue d’une réunion à La Rochelle le 14 septembre dernier le Comité régional CGT Poitou-Charentes a adressé deux lettres au Préfet de région.

La première a trait aux décrets relatifs à la réforme régionale.

La CGT élève : « la plus vive protestation contre la décision gouvernementale de faire siéger dans les Comités Économiques et Sociaux Régionaux, des représentants de la CFT et de CGSI.

Nous considérons que cette décision concernant l’entrée de la CFT et de la CGSI doit être abrogée sans délai.

D’autre part, nous protestons contre la sous-représentation des représentants des salariés dans les Comités Économiques et Sociaux régionaux. Pour Poitou-Charentes, 9 membres sur 53. En fait, le Patronat régional aura le double de représentants.

Nous demandons que la représentation des salariés soit conforme à l’avis du Conseil Économique et Social, soit 30 % alors que les décrets l’ont amenée à 20 % des membres.

En conséquence, en réponse à votre demande du 10 septembre de désigner les représentants de la CGT au Comité Économique et Social de la région Poitou-Charentes, le Comité régional CGT a décidé de surseoir à cette désignation ».

La seconde lettre concerne les entraves patronales à l’exercice des droits syndicaux.

Selon la CGT : « Menaces, mises à pied, licenciements à l’encontre de militants syndicaux, interviennent couramment.

Nous nous élevons contre la violation de la loi opérée par le PDG Cousseau, de la CSV, de Cerizay, dans son refus de respecter la décision de M. l’Inspecteur du Travail des Deux-Sèvres rejetant sa demande de licenciement d’une déléguée syndicale et déléguée du personnel dans cette entreprise.

Cette décision de M. l’Inspecteur du Travail, légalement n’est pas suspensive, elle doit être respectée.

Vous vous devez de faire respecter cette décision ».