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Avec la plupart de leurs collègues du réseau Sud-Ouest de la SNCF, les cheminots CGT et CFDT de Poitiers ont largement pris part à la grève hier. Les quelques trains qui, malgré tout, ont circulé avaient du retard tenant à des arrêts supplémentaires en gare. Les lignes transversales furent moins perturbées que prévu.

Une motion a d’ailleurs été rédigée et adoptée par les cheminots de Poitiers.

Malgré la grève d’avertissement du 21 septembre, M. Guibert (directeur SNCF), le 2 octobre, ose qualifier la grève des 3 au 6 octobre d’illicite et refuse, malgré ce délai de 15 jours mis à sa disposition, l’ouverture de véritables négociations.

La mauvaise foi de la direction SNCF, alors que ces négociations sont réclamées avec insistance depuis de nombreux mois par les organisations syndicales représentatives, est une nouvelle fois confirmée.

Les cheminots de Poitiers, contraints encore une fois à la grève à l’appel des fédérations CGT et CFDT, protestent contre cette attitude qui va à l’encontre à la fois de leurs intérêts et de ceux du Chemin de fer.

Ils exigent l’ouverture immédiate de véritables négociations portant notamment sur :
- une augmentation générale des salaires et retraites tenant compte de l’augmentation du coût de la vie,
- une révision des barèmes de l’impôt,
- meilleur paiement et compensation des servitudes de l’emploi (horaires décalés nuits, samedis, dimanches et fêtes, déplacements, astreintes),
- révision des effectifs budgétaires,
- retour aux 40 heures en 5 jours et 104 repos,
- l’amélioration des conditions de travail pour une meilleure qualité des services,
- le maintien de la ligne Poitiers-Parthenay,
- l’arrêt du démantèlement de la SNCF.

Les cheminots de Poitiers réaffirment avec force leur soutien à leurs fédérations pour l’aboutissement de ces légitimes revendications.