CGT

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On nous communique :

« La direction des établissements Bourdeau refuse toujours de négocier sérieusement avec les employés en grève ; et même alors que dans la matinée du vendredi 12 octobre, elle avait pris l’engagement d’une négociation pour le samedi matin, dès l’après-midi du vendredi elle rompait son engagement en refusant de nous recevoir avant mardi. Cela s’appelle se moquer de ses employés. Nous demandons donc que la direction se décide enfin et rapidement à discuter sérieusement de nos revendications.

En ce qui concerne le communiqué de la direction (cité plus haut) il est nécessaire de mettre quelques points au clair :
- C’est seulement le service après-vente qui est concerné ; le reste de l’entreprise étant composé de femmes de ménage, d’employés de bureau, de vendeurs en magasin et de représentants qui ne peuvent pas effectuer de dépannage.
- En ce qui concerne l’augmentation des salaires, ce que nous voulons c’est une augmentation sur le salaire de base (200 F mensuels base 40 h.). Ce que nous voulons, nous, c’est un salaire assuré et décent et non pas une prime (comme nous le propose, entre autres la direction) prime que nous n’aurons pas forcément toujours.
- Pour les horaires, la direction voudrait nous faire débaucher à 20 h ; avec cela, est-ce qu’il y a une vie familiale possible ?

D’autre part, la direction nous prouve son manque de sérieux en voulant nous faire accepter un document, sans vouloir nous en fournir une photocopie afin que nous puissions l’étudier. Quelles sont ces méthodes ?

L’attitude de la direction, bien qu’elle déclare qu’elle est au service de la clientèle, est responsable du prolongement du conflit et donc de la gêne occasionnée aux clients.

Quoi qu’il en soit, après avoir rencontré l’Inspecteur du Travail vendredi après-midi pour lui exposer nos problèmes, nous sommes décidés plus que jamais avec le soutien de l’Union locale CFDT à continuer notre mouvement jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction.

Les travailleurs en grève avec le soutien de l’UL CFDT du Châtelleraudais.