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Malgré la reprise du travail à la cimenterie d’Airvault (D.-S.)

La grève générale des cimenteries a de grosses répercussions dans les entreprises du bâtiment et des travaux publics de la Vienne. Si le mouvement se poursuit les chefs d'entreprise seront contraints de mettre leur personnel en chômage technique, les stocks n'existant pratiquement pas. 5.000 ouvriers sont ainsi directement menacés dans notre département.

Plus grave est le fait que le chômage pourrait atteindre l’ensemble des ouvriers qui gravitent autour du « gros œuvre » (menuisiers, plombiers ...).

Un espoir cependant, à l’usine de cimenterie d’Airvault dans les Deux-Sèvres, le travail a repris dans la nuit de mardi à mercredi. Les livraisons pourraient être assurées d’ici deux jours.

Voilà qui rassurera peut-être un peu les entreprises que la pénurie de ciment a déjà affectées. Ainsi les Ets Tartarin qui emploient 285 personnes ont dû ralentir leur cadence de travail.

Hier, cinquante personnes à l’unité de production de St-Germain, et trente à celle de Lussac-les-Châteaux ont été mises en chômage technique. Si l’approvisionnement ne se fait pas, trente-cinq autres employés seront mis au chômage.

L’entreprise Chabannes de Chauvigny, a mis ses 20 employés en chômage dès mardi matin, De nombreuses autres entreprises ont cessé leur activité en ce qui concerne le ciment. Il est certain cependant qu’elles font le maximum pour éviter le chômage.