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Dans le cadre de la campagne « contre la vie chère », qui sera marquée par une journée de grève nationale jeudi, les administrateurs CGT de la Sécurité sociale de la Vienne ont tenu hier une conférence de presse.

Mais pour les organisateurs de cette conférence, si leurs revendications s’intègrent parfaitement dans cette campagne « contre la vie chère », le problème est plus vaste.

« Une conquête ouvrière »

L’un des points majeurs, pour les cégétistes réside dans la répartition des sièges dans les Conseils d’administration des caisses de Sécurité sociale : « La Sécurité sociale, au lendemain de la Libération, c’était une conquête ouvrière ; elle était gérée par des conseils où employeurs et salariés étaient représentés équitablement. Les assurés sociaux élisaient leurs représentants. Depuis les ordonnances d’août 1967 (la réforme Jeanneney), il y a une représentation paritaire fixe : sur 18 membres, 9 CNPF (patronat) et 9 salariés désignés ainsi : 3 CGT, 2 CFDT, 2 FO, et 1 CGC ».

L’une des refontes notables à effectuer passe, selon la CGT, par « le retour des assurés sociaux dans les conseils d’administration ».

Revendications en six points

Dans leurs revendications, l’Union départementale CGT et les administrateurs (CGT), qui appellent à manifester jeudi, insistent notamment :
« - Revalorisation des prestations familiales de 25 pour cent.
« - Augmentation de 20 pour cent des retraites, pensions, allocations et indemnités journalières.
« - Institution d’un système d’échelle mobile sur la base d’un indice reflétant l’évolution réelle des prix.
« - Gratuité des soins de santé pour les personnes âgées et les titulaires de faibles ressources.
« - Suppression de la TVA sur les produits pharmaceutiques.
« - Réduction du coût des produits pharmaceutiques, notamment par la réforme du conditionnement et la réduction des dépenses de publicité ».