CGT

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On nous communique :

« Le vendredi 25 janvier, à l’occasion de la réunion du Conseil d'administration de la SOCHATA et suite à l’entrevue infructueuse avec le président-directeur général le 4-1-74, le syndicat CGT renouvelait sa demande avec ceux de la SNECMA Paris par lettre ouverte au président-directeur général :

Monsieur le président-directeur général de la SOCHATA.

« Suite à l’entretien que vous nous avez accordé le 4-1-1974, nous nous permettons de vous rappeler votre promesse de soumettre au Conseil d’administration notre demande de réalignement de nos salaires sur ceux de la SNECMA.

« Considérant que le travail effectué à la SOCHATA est au moins d’aussi bonne qualité qu’à Paris, que les temps d’exécution ont été réduits dans d’assez fortes proportions et qu’en conséquence, les bilans financiers sont très positifs, les travailleurs du 1^er collège sont en droit de penser que c’est une véritable discrimination que de pénaliser leur salaire de 4,5 %.

Nous sommes persuadés qu’une mesure allant dans le sens d’une réduction substantielle de cet écart ne gênerait en rien la bonne marche de l’entreprise mais qu’au contraire elle ne pourrait avoir qu’un effet bénéfique pour tous.

Espérant que cette légitime revendication sera étudiée avec tout le sérieux qu’elle mérite et qu’une solution positive lui sera apportée, nous vous prions, Monsieur le président-directeur général, d’agréer nos sentiments respectueux ».

Afin d’appuyer cette revendication, les ouvriers du 1^er Collège effectuaient un débrayage surprise suivi à 95%, de 10 h 55 à 11 h 40.