CGT

Se connecter

A l’appel des divers syndicats, FEN, CGT, CFDT, FO, représentés par M. Amirault (CGT), Marcel Branthome (FO), Mme Léger (CFDT), Bon (FEN), un meeting tenu à l’Hôtel de ville en fin de semaine devait rassembler une quarantaine de personnes venues de divers horizons de la Fonction publique.

Successivement les responsables présents au bureau de séance ont abordé les différents problèmes inhérents aux catégories de travailleurs représentés.

A l’issue de ce meeting de protestation, la motion ci-dessous devait être très largement diffusée parmi l’assistance qui l’avait, au préalable, adoptée à l’unanimité.

La motion

« Le gouvernement a décidé seul, le 6 février 1974, de « donner » une augmentation de 2 % aux agents de la Fonction publique et ce à compter du 1^er février 1974.

Le même gouvernement nous informe que l’augmentation des prix est de 1,70 % à partir du 1^er janvier 1974.

Donc, au moment où vous allez recevoir les miettes que constituent ces 2 %, les oiseaux de proie volant au rythme de la valse des prix, viendront avaler lesdites miettes sans être pour autant rassasiés.

Mais soyons lucides ! Pour nous en effet le pourcentage de 1,70 % est faussé.

Selon l’indice de la CGT, l’augmentation des prix est de 12,5 % en un an.

Ce taux se trouve naturellement confirmé par l’ensemble des consommateurs et les travailleurs en particulier.

Il se mesure journellement au poids du panier de la ménagère.

La décision gouvernementale précitée n’a reçu la caution d’aucune organisation syndicale.

Manifestement la prétendue politique contractuelle de l’État-patron est un leurre ! La crise monétaire dont il prend prétexte peut être résolue sans qu’intervienne le blocage des salaires.

Nous devons réagir dans l’unité.

Préparons-nous à l’action ! ».