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L’Union locale CFDT et le syndicat des métaux du Châtelleraudais communique :
« Depuis le 13 mars, les travailleurs de chez Rivet (en majorité des O.S.) principalement sont en grève pour une augmentation uniforme de leurs salaires et la réintégration d’un travailleur à l’essai licencié pendant la grève.

« Notons que les travailleurs en grève occupent toujours une partie des locaux pour faire aboutir leurs revendications.

Des faits importants :

- En vue de faire engager des négociations, la CFDT a demandé l’intervention de l’Inspection du Travail, mais cette dernière, après avoir rencontré uniquement la direction, nous a déclaré : « Notre mission est terminée pour l’affaire Rivet »… sans commentaire…

- Le samedi 23, une douzaine de travailleurs ont reçu une lettre d’avertissement et de menaces.

- Rivet refuse toujours de négocier et ne trouve d’autre solution que de faire assigner en référé (tribunal de grande instance) ce matin lundi, quatre grévistes dont le délégué syndical CFDT et un délégué CFDT au Comité d’entreprise.

Rivet réclame au tribunal
- De faire cesser l’occupation de l’atelier d’Avaucourt avec, si nécessaire, l’aide des forces de « l’ordre ».
- De lui donner la possibilité de prendre toute mesure disciplinaire envers les grévistes.

Ce qu’en pense la CFDT

- Une telle attitude de la part d’une direction d’entreprise par rapport à des O.S. est inadmissible. Que cette direction sache bien que si son intention est de faire évacuer par la police des travailleurs qui défendent leur droit de vivre, la riposte de l’ensemble des travailleurs du Châtelleraudais ne se fera pas attendre.

- Face à cette situation, la CFDT appelle les travailleurs à se tenir prêts pour apporter, dans l’unité, la riposte nécessaire et soutenir les travailleurs en lutte.

Syndicat CFDT de la Métallurgie – l’Union locale CFDT du Châtelleraudais