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Un constat de négociation a été établi

Depuis le 13 mars dernier, les travailleurs syndiqués CFDT étaient en grève. Nous avons exposé dans de précédentes éditions les raisons de ce mouvement, son déroulement et les événements qui l’ont marqué.

Les négociations avec la direction étaient entreprises le 9 avril et à la suite de celles-ci, le Syndicat de la Métallurgie CFDT du Châtelleraudals, l’UD CFDT et la section syndicale CFTC Rivet, nous ont remis un communiqué dans lequel ils déclarent notamment :

« Devant la détermination des travailleurs en grève, la direction était contrainte de reprendre les négociations le 9 avril ; à la suite de celles-ci, un constat de négociation était établi sur les points suivants entre autres :

Salaires

Il sera attribué à dater :
a) Du 1^er mars 1974 et en partant des bordereaux de paie d’octobre 1973, à l’ensemble du personnel une augmentation de 2 % au 1^er Janvier 1974, de 3 % au 1^er mars 1974, avec un plancher minimum de 0,40 F de l’heure.
b) Du 1^er mai 1974, une augmentation de 2 % calculée sur les salaires au pourcentage de mars 1974, avec un plancher minimum de 0,20 F de l’heure.
c) Du 1^er septembre 1974, une augmentation de 3 %.

D’ici au 1^er juillet 1974, la Direction s'engage à réviser la grille des salaires en vue de réduire les taux intermédiaires par catégorie professionnelle, primes comprises, avec les délégués du personnel en présence de l’Inspection du Travail.

Primes

Les primes habituelles d’assiduité et de qualité sont modifiées comme suit à compter du 1^er mars 1974 : la prime d’assiduité mensuelle est maintenue à 50 F ; une prime forfaitaire mensuelle de 50 F est instituée. L’ensemble est valable sur 11 mois de l’année.

« Hier, pendant 3 heures, les travailleurs de chez Rivet ont discuté sur les propositions patronales, c’est à 11 h. 30 qu’ils se sont prononcés à 85 % (et à bulletin secret) pour la reprise du travail.

Si les travailleurs ont pu tenir, c’est grâce au soutien moral et financier des travailleurs du Châtelleraudais et de nombreuses sections syndicales de la région Poitou-Charentes - Limousin et cela à l’appel de la CFDT.

« Néanmoins le soutien financier doit se poursuivre ; les fonds sont à verser à Michel Geais, CCP 1221 09 C Limoges ».