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Le Syndicat CFDT de la Mutualité sociale de la Vienne communique :

Le personnel de la Mutualité sociale agricole de la Vienne, conscient des retards pris dans tous les domaines : classification, salaires, emplois, attire l’attention du conseil d’administration, de la Fédération nationale de la Mutualité, du ministère de l’Agriculture, sur la situation des employés des caisses. Celle-ci est mal revue par la nouvelle classification dont les lacunes apparaissent dès l’application : absence de définitions, pas d’automaticité de déroulement de carrière, une trop grande possibilité de choix pour les passages de catégories, ce qui peut favoriser des situations arbitraires.

Des promesses faites aux personnels des caisses lors des grèves en novembre 1972... il ne reste pas grand-chose.

Les employés souhaitaient, outre ces possibilités d’automaticité de passage dans les catégories, des écarts hiérarchiques moins grands et des augmentations mieux liées à celles du coût de la vie.

Or, pour finir, lors des dernières négociations à Paris, le système de la double valeur du point qui favorise les plus bas salaires tout en maintenant une certaine hiérarchie des augmentations vient d’être supprimé par la Fédération nationale de la Mutualité agricole (sans négociations...) pour revenir à des augmentations intégralement hiérarchisées qui favorisent donc les salaires les plus élevés.

Tout ceci nous fait douter d’une réelle volonté de négocier et d’aboutir à des accords acceptés par la majorité des personnels ce qui n’est pas le cas actuellement, puisque tout accord même signé par une organisation syndicale très minoritaire, suffit à permettre des applications par là-même très peu démocratiques.

Dans le cadre de ces revendications, une pétition a été signée par la majorité du personnel, des lettres envoyées aux administrateurs de la MSA, au ministère.