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Jusqu’à samedi

Depuis mardi et jusqu’à samedi se tient à l’Auberge de jeunesse de Poitiers, le congrès national CGT des employés de la Banque de France. Les cent trente congressistes venus de toute la France, mais principalement de Paris et de Chamalières (lieu d’impression des billets) aborderont surtout au cours de leurs travaux, deux sortes de problèmes.

Le premier touche un sujet d’ordre général : la défense du pouvoir d’achat. Mais il est particulièrement ressenti par les employés de la Banque de France, comme nous l’a indiqué M. André Urien, secrétaire national du syndicat. Le personnel, non fonctionnaire mais avec statut, n’a pas obtenu des augmentations de salaires en rapport avec les augmentations du coût de la vie.

Second problème étudié : l’avenir et le rôle de l’Institut d’émission. La CGT, tout en regrettant la situation économique actuelle, estime qu’elle était prévisible, compte tenu de la politique de crédits qui était pratiquée. La CGT préconise une politique plus sélective. Dans cet esprit, le rôle de la Banque de France reste donc primordial. Ce qui, aux yeux des syndicalistes, justifie amplement le maintien du réseau des comptoirs de la Banque (230 agences).

Le maintien des annexes est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les congressistes ont retenu Poitiers. Il y a quelques mois on craignait en effet une suppression de l’annexe poitevine. Mais il semble qu’à l’heure actuelle, le maintien de l’agence de Poitiers (250 employés) ne pose plus de problème. Des projets de décentralisation de service de services centraux étant bien avancés.

Photo : Hier après-midi, les congressistes se sont retrouvés en commission dans les locaux et sur les pelouses de l’auberge de jeunesse