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Les militants CFDT de la branche métallurgie de la Vienne se sont réunis hier soir à l’Auberge, de Jeunesse de Poitiers pour examiner la situation de l’emploi dans les entreprises de la Vienne et pour réfléchir sur l’action syndicale qu’ils entendaient mener pour que les travailleurs puissent obtenir la garantie de leur emploi.

Dans la plupart des grandes entreprises du département (Schlumberger, Leclanché, Jaeger, Bléreau, Gallus, Télémécanique, sans parler de Oudin), ils relèvent une situation préoccupante.

L'embauche est stoppée, les revendications sont bloquées, la reprise des jeunes sortant du contingent se fait difficilement.

Les délégués CFDT dénoncent donc la volonté « du patronat de faire payer la soi-disant « crise » aux travailleurs alors que dans la plupart des cas, le malaise vient de la volonté de restructuration des entreprises avec une emprise de plus en plus évidente des capitaux étrangers et particulièrement allemands sur les entreprises de la région (Jaeger, Rivet) ».

« Ce que nous demandons, tint à préciser le secrétaire régional de la métallurgie CFDT, Bernard Souris, c’est une véritable garantie de l’emploi et non une simple garantie de ressources en cas de chômage. Nous voulons un véritable droit au travail ».