CGT

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On nous communique :

« Après avoir fait subir huit jours de chômage technique à 90 % de son personnel, la direction de la CERTIC vient de prendre de nouvelles mesures.

Pour faire face au problème du manque de travail qui est la conséquence de la suspension sans prévis des commandes de grosses entreprises qui font habituellement sous-traiter leur travail à la CERTIC, la direction a proposé deux solutions aux délégués du personnel :
1) Soit le licenciement de trois ou quatre personnes en prétextant par ce moyen pouvoir assurer un minimum de 120 heures de travail par mois au personnel restant ;
2) Soit l’application, sans délai, d’une réduction d’horaire à l’ensemble du personnel à raison de 21 h 25 de travail par semaine (= travail à mi-temps).

Face à cette situation la préoccupation actuelle des employés de la CERTIC est de conserver l’effectif complet de l’entreprise avec un salaire minimum équivalent au SMIC. Mais là se pose un nouveau problème : comment seraient indemnisées les travailleuses pour la période de chômage qu’elles viennent de traverser et pour les jours à venir avec le travail à mi-temps. Il apparaît en effet, suite à la réunion entre les délégués et la direction, que la décision de mise en chômage pour les huit jours précédents et la décision actuelle de travail à mi-temps ont été prises par la direction sans que les démarches et formalités légales et nécessaires à l’indemnisation des travailleurs aient été effectuées.

Telle est l’interprétation qui peut être faite de l’attitude d’une direction qui n’a su se prononcer sur la question posée par les délégués concernant l’indemnisation des travailleurs de la CERTIC ».

La section syndicale CFDT CERTIC