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CONSEIL MUNICIPAL - BOURSE DU TRAVAIL

La Bourse du Travail sollicite une subvention de 500 francs pour l'aider à payer le matériel typographique qu'elle a acheté récemment en vue de l'organisation des cours professionnels.

M. le maire appuie énergiquement cette demande. Une grosse subvention a été accordée par le ministre du commerce, une collecte a été faite entre tous les ouvriers mais les prévisions ont été, de beaucoup, dépassées. La dépense prévue de 4000 francs s'élève à plus de 5 000 francs. La Bourse est gênée pour payer les notes qui lui sont présentées. Le Conseil tiendra certainement à voter la subvention de 500 francs qu'elle sollicite.

M. Brault dit que la Bourse a reçu de l'État une subvention de 1500 francs. La somme de 500 francs qu'elle demande au Conseil lui est indispensable pour tenir ses engagements. L'orateur ajoute que le cours de typographie compte actuellement 43 élèves.

M. Grassin. - Il est un point que je voudrais voir préciser : la Bourse du Travail est-elle affiliée à la Confédération Générale du Travail ?

M. Brault. - Parfaitement.

M. le maire rappelle qu'il a répondu à cette demande qui lui fut posée au moment du vote d'une subvention de 2 000 francs par MM. Duplantier et Mérine. Il a dit alors que la Bourse du Travail de Poitiers, comme toutes les autres Bourses de France était affiliée à la CGT et payait une cotisation (...).

M. Brault ...) fait remarquer qu'il existe, en quelque sorte, deux sections à la CGT, la section des saboteurs et des anarchistes et celle des réformistes. A la Bourse du Travail de Poitiers nous sommes tous réformistes, nous ne sommes pas des saboteurs.

.../...

M. Ferrand. - Il est bien certain que la section du Livre est au-dessus de tout soupçon. La subvention de 500 francs est votée.