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A Poitiers, hier, la journée d’action pour la défense de l’emploi et le maintien du pouvoir d’achat a été essentiellement marqué par un meeting unitaire à la Maison du Peuple. Les représentants de la CGT, de la CFDT, de la FEN et de l’UNEF avaient pris place à la tribune. Les porte-parole des trois premières formations ont prononcé des allocutions applaudies par une assistance évaluée à 150 personnes. Outre ce meeting, à Poitiers, la journée d’action a été ponctuée par des entrevues menées par des délégations syndicales, par des remises de motions et de pétitions. Dans leurs interventions lors du meeting, les leaders de la CGT, de la CFDT et de la FEN, ont présenté en substance cette analyse de la situation actuelle : « La crise n’est pas une fatalité. C’est une crise du capitalisme. La solution réside dans le programme commun ».

La hausse du coût de la vie

M. Grivel, le premier, intervenant au nom de la FEN, a dénoncé « l’aggravation considérable de la hausse du coût de la vie, l’aggravation considérable des conditions de travail et d’emploi ». Pour lui, la cause des difficultés actuelles réside dans la réduction du pourvoir d’achat. Il a conclu : « Le programme de I’Union de la gauche reste valable plus que jamais ».

La vraie nature de la crise

« On ne nous fera pas croire que la situation actuelle est une fatalité », a ajouté M. Plaçais, de la CFDT. Traitant de « la vraie nature de la crise », il en a attribué la cause à « la concentration du capital, avec le ralentissement ou la cessation d’activité des secteurs jugés les moins rentables ». Il a terminé son intervention par un tour d’horizon pessimiste de la situation de l’emploi dans la Vienne.

Le Programme commun

« La politique d’austérité est inefficace, car elle ne s’attaque pas aux racines » a estimé le porte-parole de la CGT, M. Martin. Il a poursuivi en affirmant : « La crise est générale dans les pays capitalistes, mais les pays socialistes échappent à ce phénomène ». M. Martin a aussi ajouté que « la hausse du prix du pétrole n’est qu’un alibi » et fait référence, comme. M. Grivel, au programme commun de la gauche qui « prend une signification accrue ». Enfin, il a rappelé les principales revendications salariales, « toutes des mesures possibles et nécessaires ».