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En dehors d’une assemblée générale du personnel de chez Oudin, aucun élément nouveau n’est intervenu hier sur le front des mouvements sociaux.

Chez Oudin, le personnel rassemblé, a étudié à nouveau, les possibilités offertes d’une reprise de l’affaire et les conditions dans lesquelles cette reprise pourrait s’effectuer.

A l’issue de cette assemblée, il apparaît que le personnel : « a décidé d’exiger le paiement des préavis pour l’ouverture des portes, de connaître le plus rapidement possible le nom de l’interlocuteur responsable de la nouvelle société, la réembauche de la totalité du personnel ».

Aucune information n’est parvenue hier, permettant de fixer une date quant à l’agrément par le Tribunal de Commerce, de la nouvelle société.

La situation chez Schlumberger n’avait pas non plus évolué et on s’en tenait au texte du communiqué que nous avons publié hier matin : Application de mesures assurant l’emploi de 54 personnes.

Une délégation à Poitiers

En début d’après-midi, une délégation forte de 24 personnes, s’est présentée à l’Hôtel de ville de Poitiers. En fin d’après-midi elle nous a remis le communiqué suivant : « Les syndicats CGT de Oudin et de Durand, et CGT et CFDT de Schlumberger avaient rendez-vous lundi à 16 h. avec M. Vertadier. Le maire de Poitiers a fait attendre la délégation une demi-heure pour dire qu’il ne pouvait recevoir que 12 personnes environ. Face à cette situation les délégations se sont retirées devant l’indifférence du premier responsable de la municipalité... ».

NDLR – Il nous a été précisé par le secrétariat de M. Vertadier, que celui-ci avait promis de recevoir une douzaine de personnes et non 24, mais qu’il était disposé à recevoir les délégations, usine par usine, ce qui n’a pas été accepté.