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0876528/12/1974POITIERS

OUDIN DEVIENT SEM TERMIT

La nouvelle société propose 110 emplois

L’usine Oudin va pouvoir reprendre son activité dès la semaine prochaine. Elle procédera à l’embauche de 110 ouvriers. Ainsi, sur le plan juridique, le dernier obstacle a été levé hier par le tribunal de Commerce de Poitiers, présidé par M. Main, qui a statué sur la requête présentée par les syndics de l’entreprise en liquidation : maitres Wagner et Bérault.

La requête présentait deux solutions de reprise. Il appartenait au tribunal de se prononcer.

La première solution émanait de la Société Duvant, installée à Valenciennes, qui désirait racheter les locaux.

La seconde proposition était celle mise au point ces derniers jours entre les syndics, les pouvoirs publics et les représentants du Comité d’expansion de la Vienne et l’Association « Ouest-Atlantique », qui consistait en la création d’une nouvelle société.

C’est cette dernière solution qui a été retenue. Elle a le mérite de conserver la fabrication et surtout d’offrir de meilleures perspectives d’emploi.

La S.E.M. « TERMIT »

Le tribunal a donc décidé d’accorder la gérance libre de l’usine Oudin à la Société d’exploitation du matériel « Termit ». « Termit » est la marque commerciale des appareils de levage construits par l’ancienne entreprise Ondin.

La nouvelle société est en cours de création. Le tribunal en a précisé les modalités de constitution et les conditions de gérance.

Caution de Braud et Faucheux

Le contrat de gérance libre est fait pour un an et reconductible tacitement.

Le montant des redevances a également été fixé (un minimum, plus divers pourcentages sur le chiffre d'affaires).

La Société Braud et Faucheux d’Ancenis - déjà actionnaire de l’ancienne société - apporte sa caution à la S.E.M. « Termit ». La nouvelle société se voit enfin accorder un délai d’un mois à compter du lundi 30 décembre pour procéder à la relance de la production et à l’embauche d’environ 110 salariés.

140 emplois à pourvoir

Les 110 emplois offerts ne correspondent pas cependant à l’ensemble des ouvriers licenciés. Ils étaient environ 180 dans le secteur « production », dont une vingtaine de manœuvres. Une trentaine d’ouvriers auraient réussi ces dernières semaines à trouver un nouvel emploi. Il resterait donc entre 140 et 150 emplois à pourvoir.

Sur ce point, les responsables syndicaux de l’ancienne entreprise ont l’intention de demander des garanties.

Possibilité de scellés

Le tribunal a également hier autorisé l’apposition de scellés si le patrimoine de l’entreprise était menacé ou si celle-ci éprouvait des difficultés à prendre possession des locaux. On sait que l’usine Oudin, depuis sa fermeture le 14 octobre dernier, fait l’objet d’une occupation permanente par une partie des ouvriers « désireux de sauvegarder leur outil de travail ».

 

 

le 28/02/2023 à 19:06

Source : Centre Presse

métallurgie, reprise, emplois, justice

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