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Hier matin, comme prévu, la cinquantaine d’ouvriers convoqués par les syndics pour prendre contact avec la nouvelle entreprise « Termit » qui doit les embaucher, a pu pénétrer normalement dans l’ex usine Oudin, occupée pendant douze semaines par une partie des ouvriers licenciés.

Le climat est donc à la détente dans ce conflit social.

Mais une ombre subsiste au tableau puisque le ministère du Travail, qui devait, hier, donner une réponse en ce qui concerne le paiement des préavis, n’a pas définitivement tranché. Il s’est contenté de renvoyer le dossier devant l’Association pour la garantie des ressources des travailleurs privés d’emploi.

Un nouveau délai d’attente pour une réponse ferme et définitive s’ouvre donc sur ce point.