0883822/03/1975POITIERS
Dans un communiqué, l’Union départementale interprofessionnelle CGC s’inquiète de ce que les « technocrates » qui préparent le VIIe plan aient « repris leurs vieilles attaques contre le personnel d’encadrement ». La CGC se déclare prête à ouvrir le « dossier des inégalités sociales ». Elle fait remarquer que l’écart apparent des salaires se trouve considérablement réduit après impositions et transferts sociaux. S’appuyant sur une enquête de l’INSEE, la CGC estime l’écart entre cadre moyen et ouvrier à 1,44 et à 2,31 entre cadre supérieur et ouvrier.
Dans la fonction publique l’écart entre cadre moyen et agent de base serait de 1,33.
L’Union départementale dénonce les revalorisations discriminatoires qui créent de nouvelles distorsions.
Le communiqué estime que les véritables privilégiés ne sont pas à chercher parmi les personnels d’encadrement salariés. Il ajoute que seules les déclarations de revenu faites par les salariés peuvent être considérées en France comme véridiques. D’après le communiqué de la CGC « le rapport du conseil supérieur des impôts chiffre le pourcentage de dissimulation fiscale à 77 % pour les agriculteurs, à 56 % pour les industriels, à 45 % pour les professions libérales et les commerçants et à 3 % seulement pour les salariés ».
Le communiqué conclut : « Le personnel d’encadrement n’a jamais refusé de participer à une réduction des inégalités sociales mais il n’a pas à le faire seul ».
le 08/03/2023 à 07:41
Source : Centre Presse
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