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Sous ce titre l’Union locale CFDT nous adresse le communiqué suivant avec prière d’insérer« Depuis plusieurs mois, la CFDT agit, avec ses sections syndicales, sur l’emploi pour sensibiliser la population et dénoncer les vraies causes du chômage. La situation continue de se dégrader sur le Châtelleraudais.

Jeager a chômé deux jours ; Rivet vient de subir une réduction de deux heures par semaine ; on annonce également des réductions d’horaires à la SCM ; Dumont-Besson est en chômage technique pour un mois ; OFECO ferme pour un an ; Norma-Béton est en liquidation judiciaire ; chez Chico 35 licenciements sont annoncés.

Tout cela vient après les mesures qui ont touché plus de 3.000 travailleurs du châtelleraudais en début d’ année.

Mais la montée de l’action revendicative s’accentue. Les travailleurs se battent comme à la SOCHATA, chez MICROMÉCA qui a fait grève pendant 26 jours, chez Norma-Béton où l’action des travailleurs avec la CFDT a permis après une journée et demie de grève de signer un protocole d’accord sur les sommes qui leur étaient dues et sur les formalités à remplir.

Cette montée de l’action revendicative indique une nette prise de conscience des travailleurs qui s’organisent dans la CFDT pour défendre leurs droits à l’emploi, pour des augmentations de salaires, pour de meilleures conditions de travail ; ainsi dans les trois dernières semaines 5 sections syndicales CFDT ont été créées dans le Châtelleraudais.

L’Union locale CFDT déclare que seule l’action permettra aux travailleurs de faire reculer pouvoir et patronat, la démonstration vient d’en être faite à MICROMÉCA. Elle invite les travailleurs touchés dans leur emploi à ne pas se laisser abuser et endormir par l’accord d’octobre 1974 pour les 90 p.c. de salaire aux chômeurs licenciés pour motif économique, quand on sait que seulement un chômeur sur 100 est concerné par cet accord puisque dans la Vienne, 3,6 p.c. des chômeurs secourus en bénéficient ».