CGT

Se connecter

1.500 poitevins ont défilé dans le calme

La manifestation des partis de gauche et des syndicats, organisée samedi après-midi, à Poitiers s’est déroulée dans le calme. Elle a rassemblé plus de 1.500 personnes, 2.000 selon certains observateurs. Le rassemblement était prévu à 15 h., à la Maison du Peuple, mais ce n’est que vers 15 heures 30, que le cortège s’est formé. En tête, les leaders départementaux des formations ayant appelé à la manifestation : Parti communiste, Parti socialiste, Mouvement des radicaux de gauche, CGT, FEN, etc... Puis, la foule des manifestants, avec banderoles et pancartes. On remarquait, outre celles des formations déjà citées, des banderoles de la CFDT, de l’UNEF, de la Coordination étudiante et lycéenne, etc...

Quelques embouteillages

Les manifestants ont remonté la Grand’Rue jusqu’à la place Charles-De-Gaulle, emprunté la rue du Marché, la rue des Cordeliers, la rue Gambetta, la rue Carnot, la rue Magenta. Puis, après avoir défilé place Leclerc ils ont fait mouvement, par la rue Victor-Hugo, vers la Préfecture. « Union d’action pour le Programme commun », « Giscard-Chirac y’en a marre », « Portugal-Vietnam solidarité », « Non à l’austérité », « Contrat social-démagogie », étaient les slogans les plus souvent repris par le chœur des manifestants. Lorsque le cortège est passé devant l’Hôtel de ville, des cris hostiles à l’adresse du maire ont fusé. Cette manifestation dans les rues principales du centre-ville a provoqué quelques embouteillages.

A la préfecture

Tandis que les manifestants se regroupaient devant la préfecture, une délégation était reçue par M. de Follin, secrétaire général. Pendant la durée de cette entrevue, les slogans continuaient à fuser. La brève apparition des CRS prévus pour le service d’ordre a provoqué les huées des manifestants. A la sortie de la préfecture où la motion commune adoptée la veille au cours du meeting de la gauche unie (…) avait été lue et remise au représentant du préfet, la délégation des organisateurs a demandé aux manifestants de se disloquer dans le calme. Ils se sont séparés aux accents de l’« Internationale ». A 16 h. 45, la manifestation était terminait et on ne déplorait aucun incident.