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Comme leurs collègues de la région Centre-Ouest, des représentants des syndicats CFDT des conserveries et caves de champignons de la Vienne ont été reçus lundi à la Préfecture. Un communiqué précise le sens de leur démarche.

Elle est motivée par « la diminution du nombre d’emplois et la détérioration des conditions de travail et du pouvoir d’achat ». Il est indiqué : « A Clairfin (Scorbé-Clairvaux), l’atelier d’emboîtage a été supprimé. Douze personnes à l’essai ont été licenciées ces jours derniers de la cave Paris-Bernuau. En décembre 1974, l’atelier de grattage de champignons des Trois-Moutiers ferme, mettant 27 personnes en chômage. Actuellement c’est à l’atelier de Moncontour que 40 personnes sous contrat temporaire sont licenciées.

Pour l’avenir, on note un peu partout des menaces de fermeture. Certaines directions, dont celle de Clairin, refusent même d’appliquer la mensualisation, préférant mettre le personnel en congé arbitraire et évitant ainsi d’embaucher des saisonnières pour l’été. Dans le même temps, les répressions et les entraves à l’exercice du droit syndical se sont accrues ».

Et le communiqué poursuit : « Cette situation est aggravée par la non-application du règlement de la C.E.E. de Bruxelles arrêtant des mesures de sauvegarde pour limiter les importations, par les regroupements restructuration de conserveries et changements de mains des caves de production les plus importantes, par les expéditions de champignons bruts non « traités » sur l’Espagne ».