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L’UD CFDT communique :

« Suite à l’échec de la Commission mixte de décembre 74, une nouvelle rencontre de la Commission de conciliation aura lieu le mercredi 11 juin à 14 h. 30 à la Préfecture de la Vienne entre syndicats et directions des caves de champignons.

« La discussion doit porter sur l’amélioration des salaires, tous les ouvriers étant payés au SMIC, y compris les chauffeurs. A ce propos la direction de chez « Paris-Berrruau » (Antoigné) menace de ramener les mensuels au régime horaire, ce qui équivaudrait à une perte de salaire de 300 à 400 F. pour 40 heures par semaine.

« Pourtant, il faut savoir, que le Centre-Ouest emploie 70 % des salariés du champignon, plus de 5.000 dans les caves et 3.500 dans les conserveries.

« Certes, les travailleurs avec leur organisation CFDT n’ignorent pas les difficultés que rencontrent la production, la transformation et la commercialisation du champignon français. Cependant, ils ne sauraient admettre, sous ce prétexte les agissements patronaux, entraînant la dégradation de leurs conditions de vie et un chantage à l’emploi quasi-permanent.

« Les Pouvoirs publics portent une lourde responsabilité en laissant se développer cette situation, situation aggravée par :
- La non obligation du règlement de Bruxelles (limiter les importations).
- Par les expéditions de champignons bruts « non traités » sur l’Espagne.
« Les travailleurs réclament : l’amélioration de leur salaire par l’ouverture de véritables négociations (1.500 F. immédiatement pour 40 heures et 1.700 F. très rapidement).
- Une garantie de salaire minimum mensuel.