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Nous avons fait état dans notre édition d’hier du conflit qui opposait les soixante ouvriers et employés de la SAPEM, entreprise montmorillonnaise spécialisée dans le matériel d’éclairage, à la direction générale de la société. A la nouvelle du licenciement du directeur. M. Flamand, l'ensemble du personnel décida jeudi après-midi, vers 15 h 30, de se mettre en grève, Ce qu’il fit d'une manière très digne.

Hier matin, l’ensemble des grévistes se présentait au travail. Mais la direction n’ayant pas apporté de changement dans son attitude, la poursuite de la grève était décidée. Toute la journée, dans les locaux de l’entreprise, le personnel observa l’arrêt de travail. Seul un camion de marchandise, produits fabriqués par l’usine et en instance de livraison, fut chargé pour que son chauffeur puisse reprendre la route.

Dans l’après-midi d’hier, alors que la grève se poursuivait sans incident, une réunion mettait en présence les responsables de la direction générale, MM. Lainé, père et fils, le directeur licencié, M. Flamand, les délégués du personnel, les représentants du personnel ainsi que l’Inspecteur du Travail, M. Ribardière. Dans la soirée une suspension de réunion avait lieu à l’heure où le personnel théoriquement, débauchait. Rien alors, n’était changé.

Un accord

La réunion entre directeurs, représentant de l’Inspecteur du Travail et délégués du personnel devait reprendre dans la soirée. Un accord est intervenu entre les parties en présence.

Premier point : le directeur licencié, M. Flamand, a été réembauché.

Cette décision sera officialisée par une signature lundi entre M. Flamand et M. Laine, PDG de la Société.

Parallèlement la grève portait sur les conditions de travail et la garantie de l’emploi. La direction en alignant les chiffres a déclaré que la situation actuelle était impossible mais que l’on pouvait essayer de remonter l’affaire en lui donnant un nouveau sursis. Espérons que cette solution de sagesse stabilisera la situation et permettra à cette unité de production aux carnets de commandes pleins et dont le personnel effectue 45 heures par semaine, de se redresser et d’assurer son avenir.

Ajoutons aussi que sur ces nouvelles données le personnel reprendra son travail lundi.