CGT

Se connecter

Dans un communiqué qu’elle nous adresse, la CFDT précise qu’au cours de la négociation de salaire du 8 octobre « la direction n’a accordé que 9 centimes au-dessus du SMIC à partir du 1^er octobre ».

D’autre part la direction fait planer des menaces sur l’emploi depuis juin. Fin juillet la direction demandait à la CFDT de suspendre l’accord d’entreprise qui garantissait un salaire de 348 heures sur deux mois, sinon 45 lettres de licenciements partiraient aussitôt, c’est-à-dire le 4 août. La CFDT proposait alors de consulter l’ensemble du personnel après les congés ; le vote a eu lieu le 18 septembre ; il a donné 69 pour la suspension de l’accord et 174 contre ; le résultat était donc clair ».

Le 23 septembre, la direction demandait à l’Inspecteur des lois sociales l’autorisation de licencier 45 personnes ».

Le communiqué poursuit : «

« Samedi dernier, avec d’autres entreprises du Châtelleraudais touchées par la crise, la CFDT de la SOCOTRA intervenait auprès de M. Abelin. Hier, une délégation d’une trentaine de personnes de la SOCOTRA se rendait à la sous-préfecture pour demander au sous-préfet d’intervenir pour qu’il n’y ait pas de licenciement. Le sous-préfet a promis qu’il ferait son possible.

En conclusion : « La CFDT SOCOTRA appelle tous les travailleurs de la SOCOTRA et du Châtelleraudais à l’action et à la solidarité ».