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0900410/10/1975MONTMORILLON

L’ESPOIR DES 51 OUVRIERS DE LA SAPEM : LE RACHAT DE L’USINE PAR UN AUTRE GROUPE

Après la décision du PDG de la SAPEM de fermer les portes de son usine de Montmorillon et de licencier l’ensemble du personnel, soit 51 personnes, (...) on pouvait s’attendre à diverses réactions. En fait tout le monde, ou presque, imaginait plus ou moins cette mesure. La décision de M. Antoine Lainé, si elle a surpris par sa rapidité, n’a étonné personne.

A Montmorillon, certains milieux bien informés pensent même que cette décision est ce qu’il y a de mieux pour les employés. « Nous n’avons eu que des ennuis avec la direction générale », commentait hier matin une personnalité locale. On prépare donc activement le dossier de cette usine qui, doit pouvoir tourner normalement. On espère trouver en effet un éventuel acheteur. « Une ou deux sociétés pourraient être intéressées », dit-on en coulisse.

Quant au personnel, il continue ses démarches auprès des pouvoirs publics. Une délégation a été reçue hier matin par M. Bouloux sénateur-maire, puis l’après-midi à la préfecture par M. Bettancourt directeur du Cabinet du Préfet. D’un côté, comme de l’autre, on laisse entendre que le seul espoir, si l’actuelle direction ne revient pas sur sa décision, est le rachat de l’usine par un autre groupe.

Un espoir que les 51 employés actuellement en chômage forcé souhaitent voir se concrétiser le plus rapidement possible.

Un communiqué du personnel

A la suite d'un communiqué de l’Union locale CGT que nous avons publié dans ces mêmes colonnes, hier, le personnel de l’usine SAPEM tient à apporter les précisions suivantes :

« Le personnel n’agit sous aucune pression syndicale, puisque n’appartenant à aucune centrale contrairement à certains échos.

« Le personnel de la SAPEM défend le maintien de l’emploi dans des conditions de travail acceptables, au niveau de la gestion de l'entreprise ».

« Nous ne voulons pas que l’excellent esprit qui règne au sein des ouvriers soit compromis par des rumeurs non fondées ».

« Par ailleurs nous avons contacté les pouvoirs publics. Nous avons été reçus par le sénateur maire, M. Bouloux, qui a pris connaissance de nos problèmes. Il nous a assuré qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour le maintien de notre emploi. Une délégation a ensuite été reçue à la préfecture par le directeur du cabinet du Préfet. Le directeur régional de l’emploi assistait également à cette entrevue. A l’issue des entretiens, le directeur du cabinet a donné toutes les assurances que les demandes et les droits des travailleurs seraient préservés au maximum ».

 

le 18/03/2023 à 10:17

Source : Centre Presse

métallurgie, éclairage, grève, licenciement, lock-out

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