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A la suite de la séquestration des cadres

Les sections syndicales CGT et CFDT Bléreau-Peg communiquent :

« Suite aux événements du 9 octobre, les délégués CGT et CFDT ont reçu chacun une lettre recommandée, où il est signifié que la direction Bléreau porte plainte et les informe qu’une mise à pied leur est imposée du 10 octobre jusqu’à la fin de la procédure judiciaire engagée ».

Les sections syndicales ajoutent :

« Ce n’est pas la réponse qui a été faite aux revendications présentées lundi matin par les délégués CGT et CFDT qui apaisera le mécontentement engendré par la direction :
• sur les 150 F uniformes pour tout le personnel, la direction s’en tient au protocole d’accord obtenu après une lutte de trois semaines en 1973, en accordant 2 % et 50 F uniformes pour tout le personnel, à dater du 1^er octobre 1975 ;
• sur la compensation totale du chômage partiel, il n’est pas question pour la direction de compenser la perte que subissent les travailleurs (120 à 130 F) par semaine de chômage partiel pour les plus bas salaires ;
• parité de salaires Bléreau avec ceux des usines Fenwick : la direction répond : « Aucune référence avec les salaires des usines du groupe Fenwick ne peut être retenue ».

Aussi les employés se sont-ils élevés en se rassemblant à l’usine pour déterminer tout un ensemble d’actions à poursuivre.

Les sections syndicales CGT et CFDT signalent à tout le personnel de chez Bléreau qu’une permanence est organisée les mardi 14 et mercredi 15 octobre, de 9 h à 11 h, au local syndical ».

 

La Fédération de la Vienne du Parti Socialiste a adressé une lettre au préfet pour protester contre les mesures prises et demander son intervention.