CGT

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Dans une lettre qu’il vient d’adresser à M. le Préfet de la Vienne, concernant les poursuites engagées contre les responsables syndicaux de l’entreprise Bléreau-PEG, M. Robert Sauvion, conseiller général de Châtellerault-sud, demande : que toutes poursuites engagées contre les responsables syndicaux soient arrêtées et que toutes sanctions soient annulées.

Puis il tient dans un autre communiqué à préciser sa position en tant qu’élu, après avoir indiqué que les responsables syndicaux CFDT de Bléreau, lui avaient demandé d’intervertir, M. Sauvion déclare :

« En tant qu’élu j’ai toujours défendu, et continuerai à défendre les travailleurs mais le soutien des élus ne pourra être ferme, résolu et efficace que si les luttes conservent des formes légales et n’opposent pas une catégorie de travailleurs à une autre.

« Certes la lutte est difficile contre un patronat soutenu par le pouvoir, mais les cadres ne sont pas responsables des difficultés de l’entreprise, ni de l’intransigeance du patronat (même si certains exercent quelquefois des fonctions de commandement avec des méthodes discutables) d’ailleurs, les cadres, en particulier à l’usine Bléreau-PEG risquent des licenciements comme les ouvriers (même s'ils ne sont pas touchés momentanément par des réductions de salaire). En fait, tous les travailleurs cadres, employés, ouvriers d’une usine ont beaucoup d’intérêts communs et leur lutte devrait être convergente ».

 

De son côté, le syndicat des cadres, agents de maitrise administratifs et techniciens CGC de la Vienne, dans un communiqué, exprime de nouveau son indignation, le refus des cadres de jouer le rôle de « monnaie d’échange », exige que les pouvoirs publics, le patronat et les syndicats assument leurs responsabilités et apprécient « à leur juste valeur les déclarations des uns et les silences des autres ».