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• Peu de perturbations dans le courrier
• Des coupures tournantes d’électricité

Les fédérations syndicales CGT et CFDT d’Électricité et Gaz de France et des PTT appelaient à une journée d'action pour des revendications portant à la fois sur les revalorisations salariales, une amélioration en moyens et personnel et enfin la sauvegarde de ces deux secteurs publics.

En ce qui concerne les PTT, la direction régionale des Postes estimaient hier soir, à 6 % le pourcentage des grévistes sur l’ensemble du Poitou-Charentes. Mais, ce pourcentage était très variable selon les services et les départements.

C’est ainsi que dans le tri et l’acheminement le mouvement ne fut pas suivi en Charente ni dans les Deux-Sèvres alors qu’au cours de la nuit de mercredi à jeudi, 12 préposés sur 66 dans la Vienne et 22 sur 44 en Charente-Maritime débrayèrent.

Au niveau de la distribution, il y avait 6,8 % de grévistes hier pour l’ensemble de la région. Dans la Vienne, on dénombrait 43 grévistes sur 486 proposés ayant dû effectivement être présents.

Par contre le mot d’ordre de grève, fut plus important à EGF et dans les Régies. Les syndicats estimaient que leur mouvement avait été suivi hier soir par près de 70 % des 450 agents actifs EGF de la Vienne et des Deux-Sèvres. C’est d’ailleurs au niveau de ce service que les usagers eurent le plus à en connaître les effets.

Des coupures tournantes ont été pratiquées allant de vingt minutes à une heure trente et s'échelonnant sur toute la journée en touchant particulièrement les entreprises industrielles sur l’ensemble du département, pour pallier une baisse de production de 30 %. Mais, le comité de grève nous faisait part hier soir de son regret d’avoir vu ces coupures pratiquées dès mercredi par l’entreprise de leur direction. « Aucune manœuvre sur le réseau de notre part n’était en effet prévue mercredi, car aucune nécessité technique ne l’exigeait » nous ont-ils déclaré.

Au niveau du gaz, il n'y a pas eu de problème. La baisse de pression qui a pu se produire dans d'autres régions étant difficile à réaliser à Poitiers pour de simples raisons techniques.

Cette journée devait être enfin pour les personnels d’EGF, l’occasion d’informer la population. Ils dénonçaient notamment « les cadeaux faits par EGF aux grandes entreprises industrielles et qui sont en partie payés par les petits usagers ».