0905626/11/1975CHATELLERAULT
Communication, analyse et réflexion ont présidé aux travaux des syndicalistes CFDT réunis samedi à Châtellerault. La centrale syndicale avait annoncé un « rassemblement » régional concernant Poitou-Charentes et Limousin. Mais en fait, il ne s’agissait pas d’un regroupement de masse. Plutôt d’une réunion de cadres et responsables régionaux de la CFDT représentant leurs Unions départementales, locales et « bases » d’entreprises respectives. Ils étaient environ 200 syndicalistes, penchés sur les problèmes de l’heure, au parc du Chillou-d’Ozon.
Les « groupes d’échanges »
La communication s’est établie au début du rassemblement. De midi à 14 h, au fur et à mesure des arrivées des cédétistes, il y a eu de nombreuses prises de contact, souvent autour des casse-croûte prévus pour les participants. Puis M. Chanut, secrétaire régional de la CFDT a présenté le style et l’organisation de cette journée. Des « groupes d’échanges » ont été constitués sur les conditions de travail, les salaires et rémunérations, l’emploi, la répression anti-syndicale. Chaque groupe devait faire son analyse et sa réflexion à partir de trois volets : revendications, formes de lutte, coordination possible.
« Actions coordonnées »
Et puis, il y a eu tout de même au programme, un créneau « détente », avec plusieurs chanteurs et une pause-bar. Juste avant les interventions des porte-parole des sections syndicales qui ont mené des actions importantes, voire retentissantes. Autant de bilans qui ont permis aux orateurs de dire que « toutes ces actions doivent se développer, s’amplifier, être coordonnées pour imposer au patronat et au gouvernement la volonté des travailleurs de voir aboutir leurs revendications ». Les cédédistes ont également regretté l’absence d’une grande centrale syndicale ouvrière à qui ils avaient proposé « d’organiser en commun ce rassemblement ». Cette journée était aussi bien sûr une manifestation de soutien aux syndicalistes de « Chez Bléreau », jugés jeudi dans une affaire de séquestration de cadres et qui connaîtront leur sort le 5 décembre prochain. De violentes attaques ont été lancées à ce propos contre la Confédération générale des Cadres (CGC).
le 19/03/2023 à 14:14
Source : Centre Presse
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