0909219/12/1975POITIERS
Dans l’affaire des établissements Meunier, rachetés par une société allemande et où 127 licenciements sont envisagés pour la mi-janvier, il semble bien que de part et d’autre, c’est-à-dire côté syndical (en l’occurence la CFDT) et du côté patronal on veuille éviter tout conflit ouvert et si possible atténuer les conséquences de ces licenciements pour les personnels. Les Pouvoirs publics œuvrent également en ce sens.
C’est ainsi que tout récemment les élus CFDT de chez Meunier ont été reçus par le préfet de région qui, en compagnie du directeur régional de la Main-d’œuvre et du délégué à la Formation professionnelle, s’est engagé à prendre contact avec le représentant du groupe Hoeschzt majoritaire dans la société qui a repris l’entreprise Meunier.
Les responsables de la Main-d’œuvre et de la Formation professionnelle se sont également engagés, selon la CFDT, sous réserve des possibilités, à mettre en place des stages de prévention permettant un reclassement des personnels concernés.
La liste des licenciés est maintenant connue des délégués syndicaux. Et une rencontre avec la direction Meunier est prévue pour le 23 Décembre. Mais dès aujourd’hui, la CFDT doit examiner les possibilités de stage avec l’Agence nationale pour l’Emploi.
Un conflit qui risque donc de se résoudre le moins mal possible et dans lequel, en principe, l’Inspection du Travail rendra sa réponse sur la demande de licenciement le 11 janvier.
le 27/03/2023 à 14:10
Source : Centre Presse
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