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Une nouvelle escalade a eu lieu hier soir dans le conflit qui oppose, depuis la semaine dernière, une partie du personnel de la société SEV Marchal, qui emploie 720 personnes, et la direction. Le mouvement de grève, qui s’était étendu vendredi à 250 employés, a abouti hier soir à l’occupation de l’usine par les grévistes.

Lundi matin, à l’embauche de 5 h., pour les ouvriers qui travaillent en équipe, des piquets de grève étaient en place aux deux portes de l’usine, interdisant l’entrée. Ce n’est qu’à 7 h. 30 du matin, que les non grévistes furent admis à aller à leur travail, en même temps que les autres employés qui venaient prendre leur service.

En raison du verglas, il était difficile d’évaluer le nombre de grévistes car des ouvriers de l’usine n’avaient pu se rendre à leur lieu de travail, surtout ceux habitant en périphérie.

En fin d’après-midi, un durcissement se manifestait dans l’attitude des grévistes appartenant au syndicat CGT et la décision était prise par ces derniers d’occuper l’usine, ce qui était immédiatement fait. Tandis que les piquets de grève se mettaient en place une banderole « Usine occupée » était accrochée à l’entrée des établissements.

Une entrevue avec la direction qui avait été demandée, recevait une fin de non-recevoir et la situation en restait là, les grévistes demeurant sur place.

Les revendications présentées par le personnel concernent l’augmentation des salaires, l’octroi d’un problème de salissure, plus de sécurité pour le personnel employé aux machines.