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Des échauffourées ont eu lieu hier matin
Les négociations reprennent aujourd’hui

Au cinquième jour de la grève qui affecte une partie du personnel des établissements SEV Marchal, à Châtellerault la journée d’hier a été marquée par différentes péripéties.

En premier lieu, à l’embauche de mercredi matin, il y a eu quelques échauffourées sans gravité extrême entre grévistes, qui se trouvaient à la porte de l’établissement, et non-grévistes qui venaient prendre leur travail. Des claques ont été échangées. Il y a eu quelques crépages de chignon. Dans la clôture de l’usine, une deuxième brèche a été faite pour permettre aux ouvriers voulant travailler de rentrer. Et tandis que ceux-ci regagnaient leur poste - au nombre de 320, selon la direction qui notait également « quelques reprises de service » - les grévistes se retrouvaient, comme la veille, au réfectoire.

Dans l’après-midi, après qu’une délégation se soit rendue en fin de matinée à la préfecture de Poitiers, une entrevue avait lieu entre la direction et les délégués syndicaux du personnel en grève, entrevue qui allait se poursuivre fort avant dans la soirée. On y discutait du problème de l’augmentation des salaires, la suppression des pénalisations sur le 13^e mois, la révision des diverses catégories et un nouveau chronométrage pour les cadences, les autres revendications présentées semblant être définitivement acquises.

Dans un tract qui avait été diffusé la veille au soir, à la suite des événements qui avaient marqué la journée du 27, le syndicat CGT indiquait qu’ « à la suite de l’agression dont avait été l’objet une travailleuse, une plainte avait été déposée et une partie civile constituée ».

On apprenait en soirée qu’une nouvelle entrevue entre syndicalistes et direction devait avoir lieu ce matin, à 9 h 45, à la condition expresse que la liberté de travail soit respectée et qu’il n’y ait pas de piquets de grève devant l’usine.