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0913102/02/1976POITIERS

AEF : LA DIRECTION MET EN GARDE DES SALARIÉS CONTRE LES CONSÉQUENCES DES DÉBRAYAGES (1/3 DU PERSONNEL)

Dans de précédentes éditions nous avons signalé les mouvements de débrayages qui se produisent actuellement à l’entreprise AEF de Chasseneuil-du-Poitou. La direction de l’entreprise nous précise que ce mouvement est suivi depuis le 13 janvier, par 38 pour cent de la main-d’œuvre et 27 pour cent de l’effectif total de la société.

Ces mouvements ont lieu pour appuyer des revendications salariales de l’ordre de 6 pour cent.

Dans une lettre adressée aux personnels, la direction fait savoir le 23 janvier, qu’actuellement l’activité AEF s’est légèrement ralentie par rapport à celle enregistrée il y a trois mois. Ce qui est plus inquiétant est la baisse constante de notre marge brute ainsi que la forte concurrence sur le plan national et international qui annonce des prix plus compétitifs que les nôtres. Afin de pouvoir faire face à l’avenir et être en mesure de sauvegarder le pouvoir d’achat de tous les salariés, les objectifs suivants sont indispensables : améliorer la production et diminuer l’absentéisme qui, au cours du dernier exercice a représenté une perte de 1.500.000 F pour la société, réduire les coûts industriels, augmenter les chiffres d’affaires.

Il est donc évident que la cessation de travail (partielle, mais prolongée), pourra menacer éventuellement tant la sécurité de l’emploi que la sauvegarde du pouvoir d'achat.

Le niveau de salaires d’AEF tel qu’il est actuellement, se compare favorablement à celui de toute autre entreprise similaire dans la région.

Dans une seconde lettre du 17 janvier, la direction indiquait à tous les salariés, qu’elle est toujours prête à examiner quoi que ce soit avec les délégués du personnel, et que les difficultés actuelles de la société sur les plans financier et commercial, ne regardent pas que la direction.

Cette seconde lettre conclut :

Un choix s'impose : soit le chômage volontaire partiel suivi éventuellement par le chômage forcé provoqué par des pertes de commandes, soit le travail normal assurant à tous la sécurité d’emploi et le pouvoir d’achat.

 

 

le 27/03/2023 à 17:23

Source : Centre Presse

métallurgie, patron, lettre

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