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Au treizième jour de grève, l’impasse demeure dans le conflit qui oppose les grévistes de la SEV Marchal, usine de Châtellerault, à la direction de l’établissement. Hier matin, à nouveau, les grévistes ont défilé dans les rues de la cité, derrière des pancartes exprimant leurs revendications et réclamant l’intervention des Pouvoirs publics par la reprise des négociations.

La direction de SEV Marchal a adressé à chaque gréviste une lettre lui signalant « sa situation irrégulière, qui peut conduire à des mesures de licenciement et au remplacement des grévistes par l’embauche d’autres salariés ». La CGT a immédiatement avisé la Direction départementale de la Main-d’œuvre de l’envoi de cette lettre et a élevé une protestation, considérant qu’il s’agit là d’une mise en cause du droit de grève.

M. Pierre Abelin, maire de Châtellerault, est également intervenu auprès de la direction générale de la SEV Marchal. Le climat qui entoure cette grève s’est durci au cours de ces dernières journées. Hier matin, les grévistes ont également manifesté dans l’usine et se sont rendus devant le bureau du directeur. Un huissier qui se trouvait sur place, a dressé constat des faits, en vue de l’engagement d’une éventuelle procédure.