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Mercredi après-midi, les organisations syndicales CGC, UGICT (CGT) et FO avaient appelé le personnel d’encadrement de la Mutualité sociale agricole à cesser le travail. Les adhérents de ces différents syndicats ont suivi le mot d’ordre pour exiger le déblocage total et immédiat par l’administration de tutelle des accords de classification.

Jeudi, un autre mouvement de grève devait affecter la MSA à l’initiative du syndicat CFDT qui, dans un communiqué dénonce le refus de la FNMA de « négocier sérieusement ».

Ce communiqué précise trois points :

Sur la classification :

« Nous demandions le minimum professionnel à 1.850 fr servant de base à une remise en ordre de la classification, avec un déroulement de carrière pour toutes les catégories d’employés à partir de critères précis.

Sur la convention collective :

Nous demandions, pour combattre le chômage, la réduction du temps de travail de 30 minutes par jour et l’accroissement des congés payés. Nous voulions la garantie de l’emploi et des négociations sur nos conditions de vie et de travail qui se détériorent.

Sur le plan local :

Nos problèmes de polyvalence : des échelons automatiques, afin que nul n’en soit exclu, que les cas litigieux soient revus favorablement ».