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Deux accidents du travail récents - la mort d’un homme de 29 ans à Chauvigny, les graves blessures d’un ouvrier sur le chantier de la gendarmerie à Poitiers - ont entraîné la réactivation d’une campagne menée de longue date par la CGT en faveur de la sécurité des travailleurs.

Pour la CGT, en effet, les accidents trouvent leur origine dans les conditions de travail imposées, l’absence ou l’insuffisance des moyens matériels de prévention, l’inobservation des règles de sécurité.

« De nouvelles méthodes de travail - commente un récent communiqué de l’Union départementale CGT - recherchant la suppression des temps morts, la parcellisation du travail apparaissent, se multiplient, au détriment de la vie, de la santé de l’homme au travail.

Dans l’immédiat, des mesures peuvent être prises pour assurer la protection des travailleurs avec le respect et l’application de la législation en vigueur ».

Dans un autre document, l’UD CGT appelle l’ensemble de ses syndicats à agir, en exigeant :
« - La réduction de la durée du travail à 40 heures sans diminution de salaire.
- La réduction des cadences de travail et augmentation des effectifs.
- La mise en œuvre de moyens matériels indispensables pour assurer en toute circonstance la sécurité et la protection de la santé des travailleurs.
- L’extension des moyens d’interventions et de contrôle des représentants des travailleurs et de l’Inspection du travail ».