0932518/06/1976CIVRAY
La section syndicale CFDT communique :
« Il n’est pas possible d’énumérer dans un article toutes les infractions au droit du travail commises jusqu’à ce jour à la laiterie de St-Saviol : salaires établis sur 40 h. par semaine, lorsque la durée du travail réelle allait de 44 à 55 h., taux horaires inférieurs au minima fixé par la Convention Collective, non respect de la loi sur le repos hebdomadaire, la liste serait trop longue.
Le préjudice subi par la centaine d’ouvriers et d’ouvrières de la coopérative, sur le plan des salaires, était de l’ordre de 40 à 50 millions. C’est dans ces conditions que les ouvriers ont décidé en mars dernier, de s’organiser dans un syndicat CFDT pour défendre leurs droits.
Les ouvriers auraient pu demander à la laiterie le compte de tout ce qui leur est légalement dû pour les infractions commises dans le passé. Ils ne l’ont pas fait, ils ont seulement demandé la régularisation de leur situation pour le présent et pour l’avenir.
C’est donc un compromis très raisonnable qu’ils ont proposé et assez avantageux pour la laiterie.
Malheureusement, le président et le directeur refusent toutes négociations loyales. Sur deux points où ils violent ouvertement la loi, ils refusent une régularisation qui est pourtant demandée par l’Inspection des lois sociales. Sur d’autres demandes le directeur refuse d’appliquer les accords passés entre le Président et le Syndicat. Tout se passe comme si la laiterie était si mal gérée que, pour la maintenir à flot, le directeur doit voler le salaire des ouvriers.
Si la direction maintient sa position intransigeante, elle risque de provoquer un conflit aussi grave.
le 16/04/2023 à 09:16
Source : Centre Presse
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