CGT

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On nous prie d’insérer :

La sécheresse au cours de ce dernier été a été catastrophique pour l’agriculture française.

Les petits et moyens agriculteurs ont souffert terriblement de cette calamité et ont droit à la solidarité nationale. Le gouvernement, comme moyen de solidarité a trouvé l’impôt, donc de faire payer la note aux salariés en prenant bien soin de préciser que le super-impôt prévu à cet effet, n’affectera que les hauts et moyens revenus.

Ce qui est faux, car lorsque l’on regarde de plus près les modalités on constate que le célibataire à 2.000 F de revenu par mois, le ménage où entrent deux modestes salaires, seront frappés.

Il est inadmissible que les salariés, dont la part de l’impôt s’est accrue de 5,8 % en 76, tandis que celle des sociétés diminue de 5,6 %, fassent les frais de la sécheresse.

La CGT a préconisé des solutions à savoir :
- D’imposer la spéculation, les profits des trusts agro-alimentaires : d’exiger l’intervention du fonds d’aide du Marché commun prévu à cet effet ; d’obliger l’État à assumer ses responsabilités en procédant à la réduction des dépenses improductives et des subventions qu’il octroie si généreusement aux sociétés privées.

Face au gouvernement, la classe ouvrière doit rester vigilante et en finir avec l’austérité et les restrictions en tous genres dont pâtissent les salariés sans que l’économie nationale y trouve avantage.