« Retour

0935324/09/1976CHAUVIGNY

L'UNION LOCALE CGT ET LA SITUATION AUX CARRIÈRES

On nous communique :

« Au mois d’avril, l’Union locale alertait la population sur les licenciements aux carrières, au nombre de trois personnes. A cette époque, nous disions que ces trois licenciements étaient les premiers d’une longue série, parce qu’une fusion de deux sociétés se monnaie toujours par des licenciements, base de discussion pour une aide financière de la société qui prend le contrôle de l’autre.

A la même époque, le préfet de région, par voie de presse, informait le Conseiller général de Chauvigny dans un premier temps et le maire, que « les départs proposés ne sauraient constituer les prémices de licenciements beaucoup plus importants ». Toute cette déclaration pour apaiser les craintes des élus, les ouvriers des carrières et enfin la population.

Or, au bout de cinq mois, onze nouveaux licenciements sont effectués aux carrières Derville-Fèvre. L’Union locale CGT proteste contre ces licenciements, qui vont s’ajouter aux quelques 130 demandeurs d’emplois sur Chauvigny. La fermeture des carrières serait un non sens économique pour Chauvigny et un drame pour une centaine de familles de Chauvigny. L’Union locale demande aux élus que tout soit mis en œuvre pour refuser ces licenciements ».

Les licenciés de Derville-Fèvre retrouveront leur emploi à Chauvigny affirme la municipalité

La municipalité de Chauvigny, rapidement avisée par le Comité d’entreprise des onze licenciements au sein des carrières Derville-Fèvre, a convoqué pour une réunion extraordinaire les principaux dirigeants des entreprises locales, ayant la possibilité de reclasser ces ouvriers (10 ouvriers et 1 cadre).

Cette tactique avait déjà bien réussi lors de la liquidation de l’usine de Parquets de Chêne. La municipalité tient à remercier toutes les entreprises quoi ont coopéré avec compréhension car il s’avère que, selon toute vraisemblance, 4 ou 5 ouvriers pourraient retrouver du travail très prochainement.

Par ailleurs, trois autres licenciés pourraient prétendre à faire admettre leur droit à la retraite.

La municipalité qui, en fait, n’a servi que « d’entremetteur » a chargé les Comités d’entreprise de contacter les différentes sociétés pouvant recruter les licenciés.

D’autre part, dès mercredi soir, la municipalité avait eu un long entretien avec le Comité d’entreprise des Carrières Dartiges.

Vraisemblablement cette affaire prend une tournure un peu plus heureuse et il semble qu’on va arriver à reclasser les licenciés de Rocamat, Derville-Fèvre.

 

 

le 16/04/2023 à 16:32

Source : Centre Presse

carrières, licenciement, municipalité, reclassement

« Retour

Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org

Site UD 86 - Espace militants - Espace formation