« Retour

0941123/10/1976POITIERS

RASSEMBLEMENT SYNDICAL POUR LE DROIT AU TRAVAIL

Aujourd’hui à Blossac

Avant le rassemblement pour le « Droit au travail des Jeunes », qui doit avoir lieu aujourd’hui, samedi à 15 heures, au Parc de Blossac, à Poitiers, regroupant des manifestants venus des quatre départements de la région Poitou-Charentes, divers, communiqués sont publiés ayant trait soit à cette manifestation, soit au problème de l’emploi.

Dans un communiqué, l’UNCAL (Union nationale des comités d’action lycéens) réclame : la gratuité totale de l’enseignement (fournitures, transports, frais d’internat) et une véritable aide sociale, l’amélioration des conditions de vie et d’études, le respect et l’extension des droits, l’application du statut du lycée, un métier et un emploi après l’école.

La section du PCF écrit : « En une seule journée, nous avons appris les décisions de liquidation de trois entreprises : la Société Industrielle de Ligugé, en difficulté depuis plusieurs mois et qui compte 180 salariés, l’entreprise ECIO, 335 travailleurs, le Groupe Pouteau, qui rassemble 1.724 employés dans l’ouest et possède un petit établissement à Poitiers. Les communistes seront dans la lutte aux côtés des travailleurs menacés ».

La Fédération départementale des Conseils de parents d’élèves de la Vienne (Fédération Cornec) constatant « que le nombre des chômeurs augmente et que les jeunes y sont toujours plus nombreux, ne pouvant accéder à un premier emploi ou devant se satisfaire d’un travail ne correspondant pas à leur formation, ne peut accepter qu’une telle situation se perpétue, condamne les orientations gouvernementales qui incitent les jeunes à entrer dans l’apprentissage direct ou qui organisent leur formation professionnelle initiale en dehors du service public, exige la mise en œuvre d’une autre politique d’éducation assurant à tous les jeunes des possibilités égales d’accéder à une formation professionnelle de qualité, exige que soit mise en œuvre une politique économique assurant à tous les jeunes un emploi, correspondant à leur formation à leurs gouts et à leurs aptitudes ».

L’Union départementale CGT sous le titre : « Au sujet des laissés pour compte de la société ex-Oudin », proteste contre le fait qu’ « une réponse de sourd lui ait été faite de la part du préfet qui a refusé de la recevoir alors que les travailleurs chômeurs de l’entreprise ex-Ondin sont dans une situation déplorable et inadmissible ». Le communiqué indique que « les pouvoirs publics se lavent les mains bien tranquillement du sort des travailleurs, que certains ont fait un stage de reconversion en hydraulique pneumatique et que personne ne trouve de travail en ce domaine, que l’ANPE propose des emplois au rabais, que 75 entreprises ont été visitées sur Poitiers et Châtellerault indépendamment de l’ANPE, sans résultat ».

Parlant de « répression syndicale », le communiqué conclut : « Jamais nous n’accepterons qu’un homme, qu’un militant ouvrier soit condamné, mis à l’index, rejeté de la société pour son activité revendicative, pour les idées qu’il défend ».

 

 

le 23/04/2023 à 17:34

Source : Centre Presse

jeunes, rassemblement, politique, répression

« Retour

Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org

Site UD 86 - Espace militants - Espace formation