0943512/11/1976POITIERS
138 autres reprises par SPIE-Batignolles
Deux cent quatre personnes à reclasser : c’est le chiffre que les organisations syndicales des cadres, employés et travailleurs de l’ECIO (Electricité et chauffage industriel de l’Ouest) ont communiqué mercredi après-midi à l’Agence nationale pour l’emploi de Poitiers, avec laquelle elles avaient rendez-vous pour tenter d’éclaircir une situation qui, par ailleurs, ne l’est guère.
La veille, les 204 personnes concernées avaient reçu de la part du président-directeur général de la Société, M. Bernard Coignet, et des syndics nommés par le tribunal de commerce à la suite du jugement ordonnant la liquidation judiciaire de l’ECIO, une lettre recommandée avec accusé de réception les informant de leur licenciement et leur indiquant :
« Conformément à la loi, le préavis légal qui vous est dû, en fonction de votre ancienneté dans l’entreprise, commencera à courir à compter du jour de la présentation du présent avis. Nous vous dispensons, cependant, de vous présenter à votre travail pendant la durée du préavis et vous pouvez, dès maintenant, prendre vos dispositions pour chercher un nouvel emploi.
« Salaires et indemnités restant dus seront réglés par l’ASSEDIC Poitou-Charentes, si les rentrées de fonds de la SA ECIO ne permettent pas d’y faire face ».
La réunion des délégués de l’ECIO mercredi avait pour but principal de faire le point en ce qui concerne les textes à appliquer dans des cas précis et particuliers de ces licenciements et de voir ce que l’ANPE peut proposer comme embauche éventuelle à ceux qui se trouvent condamnés au chômage. Car si SPIE-Batignolles a repris un certain nombre de chantiers de l’ECIO en même temps que 138 personnes employées à ces chantiers, il demeure que 204 personnes, cadres, employés et ouvriers, sont maintenant sans emploi et réduits au chômage.
Dans l’immédiat, il apparaît d’ailleurs que rien ne puisse leur être proposé sur le plan de la région, tout au moins pour les cadres et les techniciens, et qu’il faudra qu’ils s’expatrient. Des stages de formation professionnelle seront proposés aux ouvriers.
Dans les jours qui viennent, de nouvelles rencontres doivent avoir lieu entre les représentants des licenciés, l’Agence nationale pour l’emploi et l’Inspection du travail.
le 24/04/2023 à 14:19
Source : Centre Presse
Espace Militants v0.3 - UD CGT 86 - http://cgt-ud86.org