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La chambre syndicale des entrepreneurs de peinture de la ville de Poitiers réunie à son siège social a reconnu à l’unanimité que, du fait des hostilités, ils éprouvent les plus grandes difficultés à se réapprovisionner de toutes les matières premières nécessaires à leur industrie. Ils doivent demander à l’étranger tout ce qui leur est indispensable et à des prix exorbitants.

Ils se voient donc dans l’obligation de relever le tarif des différents travaux, à dater du 1^er octobre, dans les proportions suivantes :
1° Peinture : 22 % en sus des prix de la série officielle de la ville de Poitiers ;
2° Badigeon à la colle : la couche, 0 fr. 20 le mètre carré. Les prix des travaux préparatoires ne sont pas augmentés, la main d’œuvre entrant en grande partie dans ces prix.
3° Vitrerie, vitre neuve, verre simple le m. carré 8 fr. 50 ; en réparation le m. carré 10 fr.
    Vitrerie neuve, verre strié ou cathédrale, le m. carré 10 fr. 50 ; en réparation 13 fr.
4° Papiers peints, 30 % : cette augmentation a été imposée et signifiée par les manufactures de papiers peints, en date du 1^er août 1915.

Tous travaux qui seraient traités en dessous de ces prix ne pourraient l’être qu’au détriment du propriétaire par le fait de mauvais travaux ou de marchandise de qualité inférieure.

Toutes les marchandises étant livrées brutes et payables d’avance ; sans escomptes ni remises ; les emballages, ports, douane, octroi étant également à notre charge, de ce fait tout escompte, remise ou rabais seront supprimés.