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Hier soir, à 21 h. la SIL à Ligugé a fermé ses portes. 180 employés ont perdu leur emploi. Disons de suite qu’il subsiste un espoir car selon la direction, deux propositions de reprise sont en cours de négociation.

Hier donc, conformément aux lettres de licenciements reçues, c’était la dernière journée de travail mais les ouvriers, désireux de ne pas voir les ateliers être démantelés, ont décidé d’occuper les locaux. D’autre part, un accord est intervenu précisant que cette occupation serait « pacifique » et que, par exemple, les produits finis seraient livrés normalement.

D’autre part, on apprenait hier soir que M. Girault, maire de Ligugé, se rendrait ce matin à la préfecture afin de s’entretenir avec les autorités de la situation de cette entreprise locale qui employait des habitants de la commune en grande majorité et dont la disparition risque de porter un coup à la vie locale.

Le Conseil municipal a d’ailleurs pris une délibération à la suite de 3 réunions. Elle indique très clairement que la municipalité apportera son soutien aux ouvriers licenciés et qu’elle déplore les erreurs de gestion qui ont entraîné l’affaire dans la situation où elle se trouve.

Rappelons pour mémoire qu’à son apogée la SIL a employé 357 personnes. Ses 3 principales activités étaient la ficelle, les pots de yaourt et la boîte pliée.

Il reste maintenant à espérer pour les ouvriers qui seront payés le 5 janvier qu’une solution intervienne. Il y va du sort de 180 familles.

Photo : Pour cent quatre-vingt ouvriers de la SIL c’était, hier, la dernière journée...